Au cours d’une licence en Arts du spectacle à Strasbourg, Anaïs Guntz s’est passionnée pour la manipulation marionnettique et la place du corps dans la représentation. Elle a ensuite passé deux ans dans l’école d’évangélisation internationale Jeunesse Lumière où elle a appris à déployer la création artistique dans un sens missionnaire et fraternel. Elle a notamment joué dans El pastore ferito, à Florence.
Au cours de plusieurs années de vie monastique dans la famille de Bethléem, elle a plongé dans la richesse de la vie intérieure, et s’est imprégnée de la beauté de la liturgie sollicitant tous les sens. Elle s’est ensuite mise au service de l’Église dans une vie apostolique auprès des jeunes. Elle travaille actuellement en aumônerie auprès de collégiens, de lycéens et d’étudiants.
Parallèlement, elle se forme à la théologie du corps, à l’Institut de Théologie du Corps de Lyon. Elle œuvre pour une spiritualité incarnée prenant en compte toutes les dimensions de la personne. Elle prépare un mémoire sur les liens entre beauté et sexualité.
Anaïs Guntz est saisie par l’urgence de la question de l’amour dans la société actuelle. Elle est convaincue que l’expérience artistique, vécue comme une rencontre avec quelque chose de plus grand et en même temps de profondément intérieur, est un des chemins pouvant rejoindre le cœur des hommes. La vraie beauté et la vérité du langage du corps sont des portes ouvertes sur le ciel.
